Voyage en Europe
Première européenne ZORDAX II La Guerre du Métal
Festival Mauvais Genre
Cinéma de genre international à Tours en France du
5 au 7 avril 2007
Je suis arrivé à Tours en France à la soirée d’ouverture du Festival Mauvais Genre où j’ai été pour le moins très bien accueilli par l’organisateur Gary Constant et sa sympathique équipe de joyeux lurons.
On y a présenté le court métrage d’animation stop motion d’une beauté remarquable The Torchbearer de Vaclav Svankmajer suivi de l’impressionnante bande annonce d’un Batman façon Sin City de Julien Mokrani.
Le plat de résistance de la soirée fut assuré par le délirant film de science-fiction Strarslyderz de l’américain Garrin Vincent. Un heureux mélange hallucinogène de Star Trek, Flash Gordon, Flesh Gordon, Muppet Show, Les Transformeurs, GI Joe et j’y ai même trouvé un petit coté Turkish Star Wars, bref un film de party à écouter dans la sobriété la plus total ! J’ai eu aussi la chance de servir d’interprète pour l’équipe de Starslyderz lors de la période de questions et réponses question de faire profiter les Français de mon exotique accent québécois.
Pour finir, j’ai discuté cinéma en ingurgitant d’étranges breuvages bleutés avec l’encyclopédie vivante qu’est le Dr Devo du site www.matierefocale.com. Un expert du 7e art très ouvert d’esprit qui était d’ailleurs membre du jury du festival qui était présidé par le sympathique réalisateur français Laurent Tuel à qui l’on doit en autre le film Jean Philippe. L’écrivaine et journaliste Leslie Bedos qui tout comme moi écris de la main gauche complétait le jury avec le jeune cinéaste et maître de la post production Julien Mokrani.
Le jour suivant, j’ai assisté à la compétition internationale de court métrage de fiction.
J’y ai eu vu la très tordante comédie noire Les Morveux du français Pierre-Louis Levacher, une adaptation plus soft du film Les Choriste selon ses dires. Toujours de France Noir Total de François Jamin est un habile suspens au multiple rebondissement qui nous rappelle les dangers de ne plus se souvenir de la veille. Patiente 69 de JP Benes et Allan Mauduit et une comédie française dans un asile psychiatrique avec la très sexy Macha Polikarpova et un acteur principale qui me fait vachement penser à Michael J Fox. Aussi de France By the Kiss de Yann Gonzalez a su surprendre le publique par sa sensualité poétique.
L’Étrange Portrait de la Dame en Jaune du couple belge Hélène Cattet et Bruno Forzani dans un tout autre registre est un dérangeant giallo tourné en un plan séquence avec un éclairage coloré nous rappelant Inferno de Dario Argento. Le fantastique Ange du réalisateur belge Nikolas List nous raconte l’histoire d’amour entre un réparateur de poupée et d’une femme sans colonne vertébrale.
Deux court métrage québécois était de la partie, le très original Broil d’Érik Cimon et Mémoire Morte d’Igor Simonnet qui relate un interrogatoire plutôt corsé avec l’acteur Martin Dubreuil du groupe rock Les Breastfeeders comme mauvais gars de service.
Naufrage d’Olivier Beguin de Suisse raconte les tribulations de deux couples échoués sur une île aux prises avec des revenants. Un drame tropical adroitement réalisé avec au final de superbes zombies aquatiques nous rappelant le classique italien Burial Ground. Aussi de Suisse, Nouvelle Ordre de Jean-Daniel Schneider, Gregory Bindschedler et Ausonio de Sousa fut l’ovni de ce programme haut en couleurs.
Pour finir l’après midi le long métrage Résonnances du français Philippe Robert qui fût entre autres responsable des effets spéciaux du film Doberman. Un sorte de Tremor réalisé à l’arrache qui nous fut présenté par les acteurs Yann Sundberg et Vincent Lecompte qui sont aussi des fêtards professionnels.
C’est le temps d’aller bouffer, j’en profite pour avoir une discussion métaphysique bien arrosée à propos de MAIDEN et de Dio avec Garrin Vincent et l’équipe de Starslyderz. J’en perd déjà mon français puisque je continu à parler en anglais lorsque je m’adresse au Suisse Olivier Beguin réalisateur de Naufrage qui était accompagné par les acteurs Yannick Merlin et Yannick Rosset ainsi que de leur charmante comparse Maya Robert Nicoud.
En arrière plan un ciné concert de guitare et saxophone sous chapiteau sur l’œuvre phare du cinéma « expressionniste allemand » Le Cabinet du Dr Caligari. Wow !
C’est maintenant l’heure de la Nuit Interdite, le percutant court métrage Chingaso the Clown que j’avais vu à Tromadance 2007 ouvre le bal avec son style BD trash à l’américain. Je manque plusieurs films question de socialiser un peu et je reviens pour voir le film d’horreurs malsain Broken des réalisateurs Adam Mason et Simon Boyes du Royaume Unis. Une ambiance très lourde est omniprésente, les cœurs sensibles auront du mal à supporter!
Suprise ! La coordonnatrice Stéphanie Gaborit a eu l’aimable idée de glisser mon court métrage post apocalyptique ZORDAX II LA GUERRE DU MÉTAL entre deux films. On m’invite à présenter le film, l’inévitable se produit, je finis par le cris: ZORDAAAAAAAAAAAAAAAAX. Les gens de Tours on très apprécier et un spectateur m’offre une bière en signe d’approbation.
Ils enchaînent avec le court métrage AGENCE DE … VOYAGE du collectif Montréalais Dead Cat Films qui soit dit en passant nous prépare un long métrage. Une poupée de Michael Jackson fait l’amour avec Barbie sur une photocopieuse, le publique se tord de rire, c’est un succès fracassant !
La soirée se termine vers les 6h du matin avec quelques survivants dont l’indestructible organisateur du Festival Mauvais Genre Gary Constant et les suisses Olivier Béguin et Yannick Merlin.
Ça ne me laisse pas beaucoup d’heure de sommeil puisque la présentation officiel de ZORDAX II La Guerre du Métal est à 10h30 le lendemain matin!
Malgré tout je réussi à me pointer à temps pour le panorama du court métrage canadien. Terrore d’Izabel Grondin ouvre le bal, de l’horreur à l’italienne très maîtrisé. J’ai très hâte de voir le long métrage qu’elle nous prépare, ça va bûcher! Ensuite ZORDAX II La Guerre du Métal un film de science fiction post nucléaire à l’italienne d’un certain Syl Disjonk. Le scénario est un peu mince mais la scène où Mike Waters trouve une brosse à dent dans le sable reste un moment fort du film, la légende veut qu’on est repris la séquence 2045 fois ;-)
Les trois courts métrages suivants sont de l’une autre que de Carnior qui d’ailleurs m’a donné un solide coup de main lors du tournage de ZORDAX II. C’est aussi un membre du groupe Air Guitar Heroes avec qui j’ai partagé la scène à mainte reprise au coté du chanteur métal Mike Waters et de Simon Lacroix qui est aussi connu pour ses fameuses soirées Total Crap ainsi que pour ses dessins animés du robot Esbark.
Bien que je n’avais pas beaucoup dormi j’était étrangement très réceptif et j’ai pu redécouvrir les œuvres de Carnior. Demain, moi et Pamela est un photo-roman qui commence tout doucement et qui finit dans un délire à la 70s tout en gardant une sensibilité particulière. L’Étoile du Désir donne dans la science-fiction mais se penche d’avantage sur la psychologie de ses personnages. Tandis qu’Il était une fois sur Mars est un western de style italien avec beaucoup d’humour. Carnior est aussi le fondateur du Festival du film fantastique québécois Vitesse Lumière qui aura lieu au début du mois de juin dans la ville de Québec.
S’ensuit Radio de Patrick Boivin qui d’ailleurs était le réalisateur de la génial série télé à sketch Phylactère Cola pour la quel Carnior a aussi travaillé. Mettant en vedette Martin Dubreuil, Radio raconte le délire schizophrénique d’un infirmier solitaire qui entend perpétuellement d’inquiétantes informations qui font augmenter de plus en plus son malaise et son isolement. Le film se termine dans un crescendo de paranoïa pour le moins démentiel.
Uncanny de Mario de Giglio-Bellamare est un beau mélange entre la bande dessiné et les séquences filmées sur caméra super 8. End’s Meat de Gianluca Caltabiano était le seul film que je n’avais pas vu dans la panorama canadien. À ma grande surprise c’est un film de nécromancie qui nous vient de Montréal. La programmation était en fait 100% québécoise !
Avec une introduction vidéo de l’une autre que Lloyd Kaufman, Purgatory d’Éric Falardeau vient traumatiser le public avec une ambiance lourde et malsaine question de clore en beauté cette programmation.
Après une petite marche dans la splendide ville de Tours c’est le temps pour la compétition d’animation international. Le manque de sommeil commence à me rattrapé sérieusement et j’ai du mal à garder les yeux ouverts, je n’y ai retenu que Our Man in Nirvana de l’allemand Jan Koester. C’est l’histoire d’un guitariste rock qui suite à sa mort se retrouve dans un univers psychédélique complètement délirant, c’est à voir absolument !
Question de me réveiller un peu je vais prendre l’air à l’extérieur et quel ne fut pas ma surprise de rencontrer le réalisateur Paul Bickel que j’avais déjà croisé à Tromadance au Etats-Unis lors de la présentation de son court métrage d’horreur surréaliste Hollow !
Les sympathiques belges Hélène Cattet et Bruno Forzani réalisateurs de L’étrange portrait de la dame en jaune étaient aussi dehors. Qui auraient cru que derrière un court métrage psychotique se cache un couple souriant !
Le ciné concert sur le film français Les Vampires de 1915 avec le Tours Soundpainting Orchestra composé d’une quinzaine de musicien fut un regain d’énergie.
Un regain nécessaire pour un épisode clé de ma visite à Tours : LA CAVE À VIN !
En voiture avec Paul Bickel, sa douce moitié Raya et Stéphanie Gaborit dont vient la brillante idée d’organiser une dégustation de vin, nous nous rendîmes sur l’un des plus beau site que j’ai vu de ma vie ! De la carte postal grandeur nature, c’était simplement trop beau.
Nous sommes accueilli chaleureusement par Chantal qui nous a expliquer en profondeur les vertus du stress hydrique et le comportement du vin qui garde son fruit. Le meilleur vin que je n’ai jamais bu coule à flot et rapidement un fou rire incontrôlable s’empare de moi et des suisses Olivier Beguin, Yannick Merlin et Maya Robert Nicoud. L’idée d’un film de science-fiction intitulé Rougeur de l’Espace me vient à l’esprit en regardant notre ami Yannick Merlin prendre de la couleur au fur et à mesure qu’il enfile les vers de vin blanc de plus en plus moelleux. Sans oublié le fameux Cave à Vin 2 : Les Enfoirés à la Taverne. Bref je ne peux pas vraiment l’expliquer avec des mots mais ce fut absolument magique.
De retour au Festival Mauvais Genre pour la cérémonie de clôture.
C’est la remise des prix, voici la liste des gagnants :
Prix du jury :
Meilleur court Métrage de fiction francophone : "Nouvel Ordre" de Jean-Daniel Schneider, Gregory Bindschedler et Ausonio de Sousa (Suisse)
Meilleur court métrage d’animation : "Soldat" de Sasa Budimir (Croatie)
Mention special : "Codehunters" de Ben Hibon (Royaume-Uni)
Prix du public :
Meilleur court Métrage de fiction francophone : "Patiente 69" de Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit (France)
Meilleur court métrage d’animation : "Our man in Nirvana" de Jan Koester (Allemagne)
Prix du jury collégien :
Meilleur court Métrage de fiction francophone : "By the Kiss" de Yann Gonzalez (France)
Meilleur court métrage d’animation : "Doll Face" d’Andy Huang (États-Unis)
Prix de l’équipe du festival Mauvais Genre :
Meilleur court Métrage de fiction francophone : "Les Morveux" de Pierre-Louis Levacher (France)
Prix special du jury: "Naufrage"d’Olivier Beguin (Suisse)
Meilleur court métrage d’animation : "Temerario" de Carl Zitelmann (Royaume-Uni)
Un bref entracte suit la cérémonie où j’ai pu discuter cinoche et musique avec Colin Vettier qui est rédacteur pour le site www.horreur.com. Il m’a entre autre raconté son expérience colorée comme stagiaire chez Troma Entertainment à New York.
Après on a présenté le court métrage d’horreur fantastique Hollow de Paul Bickel. L’histoire d’une famille qui semble parfaitement équilibrée mais qui cache un terrible secret. Un film effrayant avec une touche psychologique qu’on a rarement dans les films de ce genre. Un réalisateur à surveiller !
Question de festoyer d’avantage je loupe le film de clôture et je fait un entretien radio avec Xavier Desnos de l’émission de radio L’Autre Monde. S’en suit une autre interminable soirée avec les increvables suisses Olivier Beguin, Yannick Merlin et Yannick Rosset, les membres de l’équipe du festival Stéphanie Gaborit et Philippe Luchesse, le réalisateur français du court métrage Noir Total François Jamin sans oublier la charmante Estelle qui m’a fait l’honneur de m’acheter un chandail de ZORDAX II La Guerre du Métal.
François nous a raconté entre autre qu’il a repris 200 fois la scène de coup de pelle dans gorge pour son film afin d’arriver au résultat escompté, bref un type pour le moins perfectionniste ! Au hasard de la conversation arrosé d’une dernière bouteille de moelleux, j’apprend qu’il reste une place dans la voiture de l’équipe suisse et qu’ils seront le lendemain au Festival 2300 Plan 9 Les Étranges Nuits du Cinéma à La Chaux de Fonds en Suisse et que j’y ai même une chance de faire projeter ZORDAX II La Guerre du Métal. Puisque j’adore le chaos improvisé et que je suis un fan inconditionnel de Plan 9 from Outer Space d’Ed Wood, je décide de me lancer à l’aventure avec eux.
Fin de l’épisode I pour ne pas dire IV puisque dans la version original du I il n’est pas écrit IV…
Merci à toute l’équipe du Festival Mauvais Genre pour ce chaleureux accueil !
Gary, Stéphanie, Philippe, Lionel, Loren, Frank, Vanessa, Maude & Philippe qui m’ont hébergés, Géraldine et tout ceux que j’ai oubliés je vous fais la bise.
2300 Plan 9 Les Étranges Nuits du Cinéma à La Chaux-de-Fonds en Suisse
J’ai du dormir la moitié d’un long trajet routier pour lequel Maya Robert Nicoud à maintenu constamment le volant. Un réveil soudain et j’aperçois deux immenses cheminées nucléaire ou du moins un décor digne d’un film post nucléaire YEAH !!!
Yannick Merlin donne un coup de fil à son ami Mortimer du Festival 2300 Plan 9, il lui parle d’un court métrage post apocalyptique inspiré de Mad Max et d’un réalisateur de Montréal ramener de France et il accepte sans trop de poser de question. Merci Yannick!
Le Festival 2300 Plan 9 a lieu dans une ancienne chapelle désacralisé, le site est décoré dans une thématique de morgue et il y a un bar, ça commence bien. Notre complice Maya Robert Nicoud est maintenant déguisé en vamp d’outre tombe question d’appuyer le sympathique Mortimer à animer la soirée.
C’est après l’excellent The Devils Rejects de Rob Zombie qui à son deuxième long métrage est déjà catapulté au sommet des réalisateurs de film d’horreur que j’ai eu l’honneur de présenter au public suisse ZORDAX II La Guerre du Métal. Escorté par les jolies Maya et Nathalie, j’ai avec un accent français à deux balles demandé au public si ils étaient bourrés ??? Pour terminer avec ZORDAAAAAAAAAAAAAAX.
Voir le vidéo ici !!
Durant la projection j’ai fait une entrevue pour une journaliste de Radio Suisse Romande. Et oui je suis rendu à faire les commentaires du réalisateur version légèrement bourré. Mais pourquoi La Guerre du Métal ??? C’est déjà le combat de la fin de ZORDAX II, je crois que les suisses ont apprécié. J’ai même entendu raisonner quelques cris de ZORDAX durant la soirée, j’imagine qu’ils ont saisis le topo.
Les Suisses sont de solide fêtard et c’est une autre soirée paisible qui se termine au alentour de 6h du matin question de prendre le train en direction de Neuchâtel.
Merci à Mortimer et à toute l’équipe du festival 2300 Plan 9 Les Étranges Nuits Du Cinéma, j’espère vous voir à nouveau !
Le lendemain armé d’un breuvage qui est probablement la meilleure bière au monde j’ai eu la chance de visionner quelques courts métrages réalisés lors d’un festival organisé par le mythique bar Le Chauffage. Bien que ce ne fût pas le meilleur du lot il me fait un immense plaisir d’écrire que j’ai vu LA GUERRE DES PATATES !!!
Neuchâtel est vraiment une ville superbe, la plus belle au monde selon l’acteur Yannick Merlin. Après une brève escale au Chauffage question de nous réchauffer l’esprit c’était le temps de manger de la fondu suisse chez Maya Robert Nicoud avec notre nouvel acolyte : Alain le professeur de mathématique et fan du Capitaine Flam! On a bien rigolé est je me dois de souligné un moment très fort pour moi qui fût quand j’ai entendu Take My Breath Away issus de la trame sonore du film Top Gun repris par Gérard le Normand en Le Bleu des Regrets. Ayoye ! Ça ferait une belle chanson d’ouverture pour Total Crap! On a du quitté le campement de madame Robert Nicoud car elle travaillait tôt le lendemain. Snif.
On a dû s’en remettre à ce bon vieux Chauffage, est-ce que j’ai interprété Le Bleu des Regrets en air guitar en bobette sur une table ? Qui sais ? Ce fût une autre soirée bien arrosée avec l’acteur vedette d’un film qui n’existe pas du nom de Rougeur de L’Espace !
Merci pour l’hospitalité à mes potes suisses Olivier Beguin, Yannick Merlin, Maya Robert Nicoud, Yannick Rosset notre invité spécial Alain ainsi que mon consultant littéraire Jean Guillaume de la Myrtille ! Alors n’oubliez surtout pas « Tu gardes ton fruit, tu mets ta petite laine et tu puis tu fermes ta gueule! ».
Direction Bruxelles en Belgique pour le combat de la fin !
Faut dire que Bruxelles aussi est une belle ville, l’architecture est pour le moins grandiose par moment.
Je termine mon périple au BIFFF (Brussels International Festival of Fantastic Film). Première chose que je vois entrant, un poster pour le film End of the Line du réalisateur Montréalais Maurice Devereaux, ça fait du bien de voir un long métrage de genre québecois mis en valeur à l’étranger !
Il y a aussi une exposition d’œuvres d’art fantastique. Les sculptures animées de l’exposition Kinetic Totems du sculpteur Patrice Hubert sont d’une beauté remarquables. Des œufs mécaniques transparents qui respirent accompagnés de squelettes métalliques tourbillonnants.
Mon coup de cœur d’art visuel va à Olivier de Sagazan pour ses sculptures de petits personnages torturés, d’où se dégage un malaise très fort de psychose condensée. Dérangeant!
Sur une note plus joyeuse j’ai rencontré Jean-Luc Henry qui était sur place avec son vin artisanal Maitrank. Je réussi à lui troqué une bouteille contre un DVD de Zordax II et quel ne fu pas ma surprise d’apprendre qu’il connaissait Carnior et Simon Lacroix puisqu’il les avais rencontré à Trouville en France!
Un peu à la façon d’un Astérix mon périple se termine sur une note festive avec l’excellent concert déjanté de « The Experimental Tropic Blues Band ».
Endgame
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